Tackling the Instability of Growth: A Kaleckian Model with Autonomous Demand Expenditures

This article presents a Kaleckian model enriched by introducing autonomous public expenditure which grows at an exogenous rate. It shows that the usual properties are not affected in the short run: growth is wage-led. But long run properties are strongly affected: public expenditure plays a role as an automatic stabilizer so that the accumulation rate converges on the growth rate of public expenditure. The effect of a change in income distribution on the growth rate is then only transient. However, the impacts on the level of variables (output, capital stock, labor, etc.) remain permanent. The research here also shows that this theoretical framework can provide a solution (depending on the parameters) to the ‘second’ Harrod knife-edge problem. In this case, Kaleckian outcomes are consistent with the convergence of the current utilization rate on the ‘normal’ rate, a result which has not been found in the existing literature. RÉTABLIR LA STABILITÉ DE LA CROISSANCE : UN MODÈLE KALECKIEN AVEC UNE COMPOSANTE DE DEMANDE AUTONOME Résumé. L’article présente un modèle kaleckien qui est enrichi par l’introduction d’une dépense publique autonome qui croît à un taux exogène. Il est montré que les propriétés des modèles kaleckiens ne sont pas modifiées à court terme : la croissance est tirée par les salaires. En revanche, les propriétés de long terme sont fortement affectées : la dépense publique joue un rôle de stabilisateur automatique tel que le taux d’accumulation converge vers le taux de croissance de cette dépense. L’effet d’un choc de répartition du revenu sur la croissance économique n’est donc que transitoire. En revanche, les effets sur les variables en niveau (production, stock de capital, emploi, etc.) restent permanents. L’analyse montra aussi que ce cadre théorique offre (en fonction de la valeur des paramètres) une solution au « second » problème de Harrod (fil du rasoir). Les résultats kaleckiens sont alors compatibles avec la convergence du taux d’utilisation des capacités vers le taux « normal », résultat qui n’a pas été mis en évidence dans la littérature existante.